Il y a une vingtaine d’années, une bouteille consignée rapportait quelques centimes à son propriétaire, évitant dans le même temps d’encombrer sa poubelle et d’impacter l’environnement. Si l’époque du « tout jetable » a érodé ce souvenir, les défis environnementaux et économiques ravivent les mémoires. Et en la matière, la consigne offre de précieux atouts, particulièrement pour le cas du verre : avec 2,3 millions de tonnes par an, le verre représente 49,6% du poids total des déchets ménagers en France (1) !

La raréfaction des ressources, le changement climatique et les obligations de la France en matière de prévention des déchets imposent ainsi de repenser nos modes de consommation. L’économie du jetable n’offre aucune perspective de durabilité face à ces enjeux, qui impliquent d’imaginer de nouveaux modèles, plus résilients. En tant qu’exemple d’économie circulaire, la consigne intègre parfaitement cet objectif :

  • Son recours permet d’économiser jusqu’à 75% d’énergie primaire (2) en comparaison à une gestion classique (avec recyclage).
  • Toujours en vigueur dans les bars et les restaurants, la consigne permet d’éviter, chaque année, l’équivalent de 500 000 tonnes de déchets d’emballages (3).
  • Tant qu’il est réutilisé, le verre est extrait des filières de gestion des déchets, et n’a donc plus de coût pour la collectivité. En comparaison, le recyclage du verre coûte 35€/t, et l’enfouissement 106€/t (4) !

L’ADEME (Agence de la Transition Ecologique) a prouvé l’intérêt écologique du réemploi du verre

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire

Elle prévoit la fin de tous les emballages en plastique à usage unique d’ici 2040. Au 1er janvier 2021 : interdiction des pailles, couverts jetables, touillettes, couvercles de gobelets, boites en polystyrène expansé; acceptation obligatoire par le vendeur des contenants apportés par le consommateur, distribution de bouteilles plastiques interdites en entreprises…
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